E13. Une nouvelle ère de recherche est ouverte, entrez dans l’univers du mental

Disons-le clairement, on doit ce test élocant à L. Ron Hubbard (LRH), le fondateur d’une science du mental qu’il nomma la Scientologie. Cette science commença officiellement en 1950 à la sortie de son livre bestseller plus de dix ans « Dianétique, la science moderne de la santé mentale ».

Il a mené ces recherches bien plus loin que ce test et permis de comprendre une des grandes sources des erreurs comportementales humaines en mettant le doigt sur les lois du mental humain1. En effet, pour lui et dans toute sa technologie, il emploiera le terme mental pour parler de ce grand magasin de perceptions, pensées, réflexions, images mentales, douleurs mémorisées, inconscient ou pas que nous emportons avec nous, sans s’intéresser plus loin sur ce qu’il est physiquement (cerveau, cellules, aura, nœuds énergétiques, connexions neuronnales,…). Il s’intéressera plutôt à son fonctionnement et aux lois qui le régisse plutôt qu’à sa structure ou sa localisation.

Le test précédant est donc une présentation épurée du phénomène que l’on trouvera bien plus complexe dans la vie au travers de scènes parfois plus violentes. Dans ces scènes, la douleur marque les personnes et programme donc les mémoires de la même façon, mais avec plus d’impact et d’effets secondaires.

Les rappels de douleurs forcent ces victimes à changer de comportement, comportement qui n’est plus optimal, réduisant leurs choix, leur libre-arbitre, ils en deviennent prisonniers. Nous avons là, une source importante de leurs difficultés à vivre heureux et à réussir.

Dans ses recherches, LRH constate que cette programmation est d’autant plus profonde dans le mental qu’elle est imposée et contient de l’inconscience. Mais rassurez-vous, vous pouvez aussi vous faire programmer sans la douleur, grâce à votre consentement, avec des techniques d’hypnoses et de drogues que LRH exclura d’emblée et clairement de ses recherches.

Son but étant de libérer la personne en effaçant ces programmes imposés, pas d’en ajouter ou d’en modifier même avec un consentement. Pourquoi ? Parce que l’amélioration de la personne (capacités, intelligence, santé mentale, bonheur, dynamisme,…) est meilleure quand la personne retrouve sa vraie nature, c’est-à-dire être sans ses vieilles douleurs et artefacts psychosomatiques.

C’est en 1950, après 20 ans de recherches, que LRH trouve enfin la méthode pour effacer cette programmation indésirable et tous les effets conséquents. Il appela sa technique la Dianétique.

Toute science naissante développe forcément son vocabulaire. LRH le trouva majoritairement dans le dictionnaire commun et l’affina selon ses découvertes (en gras dans le texte). Par exemple, la mémoire de signaux électriques de douleur d’un événement démontrée plus haut dans l’expérience du pincement est appelée charge mentale. L’ensemble des charges mentales présente littéralement un certain poids et il la nomma masse mentale.

La trace cérébrale et locale d’un événement douloureux est nommée dans le dictionnaire par le mot engramme, défini par le psychologue R. Semon en 1904. LRH l’utilise beaucoup pour décrire comment le mental humain fonctionne.

Durant ses recherches, LRH trouve qu’au moment de la douleur – à l’enregistrement de l’engramme –, l’événement complet s’enregistre dans le mental, avec tous les états de nos sens et nos nombreuses perceptions (il en répertoria 52), ainsi que nos pensées et conclusions du moment. Tous ceci s’enferme dans ce moment de douleur intense, voire d’inconscience, et devient un engramme qui reste stocké, pour lui, dans la masse mentale.

Il montre aussi que le temps n’efface pas la charge mentale. Elle semble disparaître parce que de nouvelles informations s’ajoutent quotidiennement et prennent le dessus en terme de priorité, et que la personne éloigne son attention du sujet et se protège mentalement de cette charge mentale par diverses pensées, élaborant le phénomène de la barrière de l’oubli. Comment le démontre-t-il ?

Il arrive, par ses procédés, à faire revivre l’événement douloureux soit-disant oublié et inaccessible à la mémoire de la personne. Pour cela la personne est accompagnée par le thérapeute, ils sont donc deux. Revivre un événement comme si on y était, avec les mêmes sensations d’alors, c’est ce qu’on nomme la revivification, un procédé qui prouve que l’enregistrement est toujours là et accessible malgré l’incapacité de la personne à le faire toute seule à cause de ses barrières qu’elle s’est construit mentalement pour se prémunir des effets indésirables.

Une autre caractéristique de l’engramme que LRH met à jour, est que l’environnement est capable de rappeler, à l’insu de la personne, l’ancien événement douloureux ou une de ses parties. Ce rappel ramène du passé des informations de l’engramme qui se superposent aux perceptions actuelles de la personne. Celle-ci ne s’en aperçoit pas et rejoue partiellement ou complètement quelque chose de l’événement passé. Son mental la force à revivre quelque chose d’indésiré, biaisant son comportement présent, sa logique ou ses intentions. Il appelle ce phénomène d’emprise, la restimulation.


À retenir :

Le test du pincement illustre ces trois étapes qui sont l’enregistrement dans le mental, l’oubli et la restimulation. Un test du pincement heureusement fait avec un événement douloureux faible, très simple et acceptable déontologiquement parlant. La vie, quant à elle, peut être nettement plus cruelle et compliquée.

Un souvenir sans la douleur = mental sain = donnée accessible seul

Un souvenir avec douleur/inconscience = engramme = charge mentale = pas accessible seul


1 La thèse originelle (pdf à télécharger)

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