Il est effectivement difficile de se libérer de ses charges émotionnelles tout seul, je n’y suis pas arrivé. Si c’était possible, la planète serait un paradis, des gens comme LRH, Freud, et tous ces chercheurs hors pairs, n’auraient pas besoin de trouver quelques solutions. On serait déjà les maîtres de nos vies, heureux et efficaces à n’en plus finir, mais ce n’est pas le cas quelque soit les apparences, le rang social et la taille du porte-monnaie.
Et bien la raison de cette incapacité est dans le souvenir douloureux lui-même. En effet, durant une douleur physique, nous enregistrons aussi notre intention de se sauver de la situation. Autrement dire partir, fuir, éteindre les lumières, le camoufler, ne pas savoir, oublier vite, etc… Et ceux pour des raisons évidentes de tentatives de survie.
Cette intention est enfermée dans l’événement comme toutes autres perceptions, dont les forces agissant sur la personne lors de la douleur. Lorsque elle tente aujourd’hui de le contacter mentalement en se le rappelant, son attention va effleurer la charge mentale correspondante. Le souvenir remonte incluant cette intention passée de fuite, accompagnée de toutes les forces ressenties de l’époque.
Contacter un tel souvenir peinible lui suggère donc fortement d’être effet et de fuir… C’était trop pour elle, ça l’est donc encore maintenant, c’est une attitude dictée par le souvenir : « fuit pour survivre ».
C’est pourquoi il faut un accompagnement externe et de l’entraînement. C’est comme manquer un examen. Pour le passer, vous devez faire quelque chose d’autre : un entraînement, un coaching, vous renforcer, vous faire accompagner, afin de vous rendre plus capable, le temps de libérer cette charge et redevenir capable par vous-même de gérer ce genre d’événements.
En pratique, les gens trouvent mille astuces pour supporter les effets, se décharger momentanément, contourner, contenir ou masquer la charge émotionnelle. Drogues, sports, passions, sexe, argent, statut, disciplines, façades, thérapies, oubli, attente, report, ignorance, religions, sectes, fanatisme, justifications, expression « libre », créations, pleins de trucs pour retrouver des facultés, pour en somme ressentir plus de bonheur, celui d’être sans les charges émotionnelles.
On va mieux pendant ou après l’application de ce « truc », ressent une reprise de liberté spirituelle, d’auto-déterminisme, de son libre arbitre, de quelques facultés délicieuses. Bonheur effectif bien ressentit, mais combien éphémère ?
Le test de qualité concernant son « truc » est celui-ci : est-ce que cela tient dans le temps ? Est-ce un sparadra camouflant l’oeudème ou j’enlève vraiment l’écharde sous le pied ? Est-ce que la charge et ses effets secondaires indésirables reviennent ou mutent ? Dois-je dépendre de ce « truc » pour garder mon meilleur état ?
Pour commencer de se libérer durablement de ses défauts réactifs, poids émotionnels et tares, il faut d’abords s’en rendre compte, admettre que ce serait mieux sans et que l’aide véritable existe, décider de changer, trouver cette aide et traverser le changement jusqu’aux résultats durables que vous savez atteignables.
Mais multiples pièges attendent le candidat à la liberté spirituelle : surcharge de travail, motivation, environnement suppressif, fausses thérapies, conditions exagérées, faux conseils séduisants, contraintes diverses… Pas facile… A moins que la volonté réelle d’atteindre ce noble but ne vascille jamais !
À retenir :
La charge mentale contient les ingrédients de l’échec à la résoudre, c’est pourquoi il faut l’aide d’un spécialiste ou un entraînement particulier. Les leurres sont nombreux, les embûches aussi, seule la volonté permet de tracer au plus court vers sa libération des charges mentales, un sport qui mène à recouvrer durablement ses capacités souvent insoupçonnées.
Personne + bonne thérapie + thérapeute capable > personne + mental réactif
