E09. Premier test : comment faire varier la résistance du corps

Nous avons vu précédemment qu’on ajuste le volume du son, la rotation, la force ou encore la chaleur d’un appareil en variant des résistances internes de son circuit électrique interne. On le fait gaiement en tournant des boutons de réglage et ceci fait parallèlement varier sa consommation d’énergie. On consomme donc une dose variable de courant électrique, l’accu se vide alors plus ou moins vite.

Le corps humain brûle lui aussi de l’énergie pour fonctionner et nous fournir ces services. Cette consommation varie en fonction de ces activités normales internes (homéostasie, chaleur, mouvements internes, réactions chimiques) et spécifiques (sport, stress, froid, maladie, mouvements brefs).

Lorsqu’on prend l’électromètre par ces boites, on lit la résistance globale actuelle du corps de la personne, toutes activités confondues. En tout bon scientifique, pour étudier la résistance du corps, il faut corréler des situations physiologiques et psychologiques précises avec un mouvement spécifique de l’aiguille. Comment cela se passe ?

Quelqu’un tient donc les boites. La personne en charge de régler l’électromètre va l’ajuster pour placer l’aiguille au centre du cadran et régler l’amplitude pour voir le mouvement de l’aiguille entrer entièrement dans le cadran.

Si la personne aux boites est au calme, présente un bien-être réel et confirmé, sans stress ni activité physique précédente et pensant à rien, alors l’aiguille fera de petits mouvements souples de va-et-vient d’environ de 3 à 4 sec, c’est une caractéristique de mouvement d’aiguille libre dite « aiguille flottante ».

Un état particulier ou une utilisation spécifique du corps va perturber ce mouvement souple de l’aiguille qui se verra par un changement du mouvement de l’aiguille. Gardons cette même personne calme aux boites. Si elle prend une grande respiration, alors elle va créer un mouvement large et ample vers la droite de l’aiguille qui va revenir plus lentement au mouvement précédent.

Serrer les boites augmente la surface de contact et fait monter artificiellement la position moyenne de l’aiguille vers la droite (baisse de la résistance). Le taux d’humidité des mains qui augmente amplifie légèrement le mouvement de l’aiguille. Une grande fatigue laisse descendre l’aiguille vers la gauche qui bougera peu. Crisper un muscle va aussi produire un changement de résistance électrique dans le corps qui se verra par un changement de caractéristique du mouvement de l’aiguille. Etc…

Le thérapeuthe apprend à voir et à gérer ces réactions, elles n’ont d’intérêt que pour s’assurer, au début de la séance, que la personne est disposée physiquement à suivre la thérapie et à utiliser l’électromètre. Voici un début de séance typique, ici joué, permettant de vérifier l’état correct de la personne et d’ajuster l’aiguille à la personne :

Note concernant les réglages faits dans cette vidéo: Le thérapeute demande un premier serrage des boites pour voir l’amplitude de l’aiguille puis il règle la position et la sensibilité (zoom) pour que ce serrage ne fasse qu’un tiers du cadran à partir du point central (set). Puis la respiration permet de voir si le corps est disposé à réagir et montrer quelque chose à l’aiguille, ce qui est le cas. Si elle ne bouge pas, le corps ne transmettra pas les réactions d’autres origines recherchées. Remarquez comme il maintient l’aiguille le plus possible sur le point central (set). Les informations ensuite demandées permettent de s’assurer qu’il n’y aura pas d’interférences d’ordre physiques pendant la séance et que la personne a bien tous ses moyens psysiologiques pour participer à la séance.


À retenir :

État du corps = moyenne avec un type de mouvement lent de l’aiguille

Perturbation momentanée du corps = réaction spécifique de l’aiguille superposée à la moyenne


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