E11. Une expérience prouvant la mémoire psychosomatique : le test du pincement

En faisant tenir les boites de l’électromètre à une personne, nous avons une lecture en temps réel de ce qui se passe électriquement dans son corps, comme vu précédemment. En temps normal, lorsque la personne est au repos et sans pensée particulière, à l’aise et heureuse, l’aiguille de l’électromètre bouge lentement de droite à gauche librement, sans à-coups, harmonieusement. On appelle cette caractéristique « aiguille libre » ou « flottante » correspondant à cet état de bien être où l’attention de la personne est libre et l’émotion neutre ou positive.

Cette caractéristique de mouvement d’aiguille change en fonction de différentes situations. Enlevons les cas de situations physiologiques spécifiques vu auparavant, donc pas de mains moites, de fatigue ou de mouvements artificiels et un serrage constant des boites. Notre patient est donc prêt pour une expérience, que tout le monde peut répéter, connue sous le nom de « test du pincement ». Elle illustre parfaitement ce que mesure l’électromètre et à quoi il est finalement destiné. Voici comment procéder.

Expliquez le procédé suivant à la personne et obtenez son accord. Même en connaissant le phénomène, elle ne pourra pas l’influencer. Retroussez une manche de façon à libérer un bras. Faites tenir les boites à la personne en lui montrant le cadran avec l’aiguille de l’électromètre. Dites-lui de garder une pression constante sur les boites et de ne rien faire mentalement. Placer l’aiguille sur le centre du cadran et adaptez l’amplitude.

Lorsque tout est prêt, pincez-la au bras de la manche retroussée, rapidement et fermement pour créer une douleur supportable mais effective, 2 à 3 secondes (la force d’une grosse pince à linge suffit). L’aiguille va aussitôt faire un mouvement vers la droite et redescendre lentement. La personne grimace et n’aime pas cette action à son bras et pourrait le dire ou avoir une autre réaction.

Attendez quelques 5 à 10 secondes que la sensation parte, que l’aiguille reprenne sa caractéristique de départ, tout en laissant la personne tenir les boites et sans discuter. Observez ensemble l’aiguille qui a retrouvé sa position, et demandez lui ensuite de se souvenir du moment exact du pincement. Que se passe-t-il d’après vous ?

Au moment où la personne contacte le souvenir mentalement, c’est-à-dire à la fin de votre demande, l’aiguille refait exactement le même mouvement rapide vers la droite, et la personne vous dira ressentir à nouveau la douleur au bras, voire grimacera à nouveau. Redemandez la même chose 2-3 fois ou plus jusqu’à ce que l’aiguille ne réagisse plus et montre que cette réaction de rappel n’est plus opérante.

Demandez et écoutez finalement ce qu’elle en pense et terminez la séance sur ses découvertes surprenantes. Voici comment en vidéo :

Note concernant les réglages faits: Le thérapeute demande un premier serrage des boites pour voir l’amplitude de l’aiguille puis il règle la position et la sensibilité (zoom) pour que ce serrage ne fasse qu’un tiers du cadran à partir du point central (set). Puis la respiration permet de voir si le corps est disposé à réagir et montrer quelque chose à l’aiguille, ce qui est le cas. Si elle ne bouge pas, le coprs ne transmettra pas les réactions d’autres origines recherchées. Les informations ensuite demandées permettent de s’assurer qu’il n’y aura pas d’interférences d’ordre physiques pendant la séance et que la personne a bien tous ses moyens psysiologiques pour participer à la séance.

Suivez-nous dans l’article suivant car nous analyserons ensemble le phénomène somatique révélé ici et ce que cela veut dire.


À retenir :

Une expérience simple et répétable permet de prouver l’existence de la mémorisation dans le corps des moments de douleur. L’électromètre les détecte.


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