E16. Faisons le tri dans nos pensées : lesquelles sont visibles à l’électromètre ?

Nous connaissons des articles précédents le mécanisme d’écriture et de lecture dans les mémoires mentales d’événements douloureux, la réaction parallèle de l’électromètre lors du rappel de ces événements, ainsi que les perturbations physiologiques altérant la lecture de l’électromètre.

La masse mentale se cumule fatalement. Un nouvel événement difficile devient encore plus pénible parce qu’une partie de cette masse mentale est un élément présent durant l’événement, cellant cet incident actuel avec l’antérieur similaire. L’incident mal accepté, traité, ou digéré, faute de méthode, est mis sur la pile des choses du mental à traiter plus tard, produisant sa masse…

Il se stocke alors dans une partie inconsciente du mental qui va potentiellement réagir ensuite, informations en attente d’un retraitement correct conscient. Ce stock de pensées et d’images mentales confuses et enfermées dans la douleur s’appelle dans le vocabulaire scientologique le mental réactif. C’est la partie cachée, inconsciente et difficile d’accès du mental, qui ré-agit c’est-à-dire agit de nouveau de la même façon, comme un automate. C’est là que la masse mentale s’y trouve, contenant tous les incidents non digérés ou incorrectement ou incomplètement analysés.

A chaque restimulation d’un tel événement du mental réactif, la résistance électrique du corps change et fait bouger l’aiguille de l’électromètre, systématiquement. Cet appareil permet de lire en direct l’activation de quelque chose de chargé émotionnellement dans le mental réactif. Ce mental était pratique du temps des modes de survie par stimuli-réflexes (Pavlof) où il fallait apprendre vite et réagir vivement pour vivre plus longtemps. Il est de nos jours absolument obsolète et rempli de données erronées.

Nous n’avons pas que du mental réactif, bien au contraire et heureusement. Les informations habituelles, les événements calmes, le savoir, les distractions et activités sans heurts et sans tensions, sans restimulations produisants des locks, sont tous enregistrés dans le mental analytique. C’est toujours du mental puisque ce sont des images mentales, mais celui-ci contient les informations accessibles pour que nous puissions produire consciemment des réflexions, des choix et des décisions d’ordre logique et pro-survie. Mais quand ces choix sont forcés, anti-survie, du réactif est à l’œuvre…

Nouveau né, nous acquérons un cerveau neuf. Durant notre apprentissage de la vie, s’inscrivent de part l’éducation et l’observation du milieu, ainsi que des modes de fonctionnement qui vont conditionner la personne sur sa façon de mémoriser, d’apprendre, de déduire, calculer, réfléchir, fixer les valeurs et importances, etc… C’est une structure mentale qui se trouve entre le mental analytique et le mental réactif. Ce n’est pas un mal en soi, tout dépend ce qu’elle permettra de faire mentalement à la personne plus tard.

LRH concentrera ses recherches sur l’épine ardue qu’est le mental réactif, et donnera de nombreux conseils par exemples en éducation, afin d’éviter de formater l’enfant sur des schémas limitatifs, mais plutôt pour le former de façon à conserver et développer leurs pleines capacités naturelles, et surtout éviter un maximum de remplir le mental réactif (Dianétique pour les enfants). Quel parent ne souhaiterait-il pas éviter de marquer son enfant de mauvais réflexes ?

Voici une vidéo sur Les trois parties de l’Homme faite par l’Eglise de Scientologie.


À retenir :

Somme des charges mentales = mental réactif = partie du mental d’un automate

Informations normales des perceptions et pensées = mental analytique


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