Je lis ceci dans Wikipédia (12.04.2018) afin de comprendre le salut:
« Le salut est une notion spirituelle qui signifie « délivrance et libération ». Le croyant qui possède le salut se trouve ainsi délivré et libéré du péché, de l’insatisfaction et de la condamnation éternelle (enfer). Il bénéficie d’une relation avec Dieu et a ainsi accès au paradis. La notion de salut est présente dans le christianisme, le judaïsme, l’islam, l’hindouisme et le bouddhisme.
La sotériologie est un domaine de la théologie chrétienne qui étudie les différentes doctrines du salut. »
Voici un parallèle en Scientologie, en utilisant les définitions de cette science :
« Le blow de la charge est une notion spirituelle qui signifie « délivrance et libération ». Le préclair qui vit un blow se trouve ainsi délivré et libéré de la charge mentale, de l’insatisfaction et de la condamnation éternelle (aberrations). Il bénéficie d’une nouvelle relation avec lui-même et a ainsi accès à l’auto-déterminisme. La notion de Blow de la charge est présente en dianétique et en scientologie.
L’audition est le domaine de la scientologie qui utilise les différents procédés pour blower de la charge. »
Voici résumé les parallèles:
| le salut | le blow de la charge |
| le croyant | le préclair |
| le péché | la charge émotionnelle |
| l'enfer | les aberrations |
| Dieu | soi-même |
| le paradis | l'auto-déterminisme |
| la sotériologie | l'audition |
| la théologie chrétienne | la scientologie |
| les doctrines | les procédés |
Est-ce que la scientologie fait un remake de ce principe religieux? peut-être, mais alors avec les caractéristiques suivantes:
- pas de cultes, pas de prières ou de par coeur
- pas de connaissance religieuse préalable
- pas à se mettre en position de soumission
- pas à faire face à une authorité
- pas à reporter sa propre libération sur une autre personne
- pas au hasard des situations
- avec un prix en regard au résultat de libération en fin de séance, genre thérapies
Bref la scientologie fourni un « salut » sans froufrous ni croyances, à l’image d’une quelconque thérapie qui marche.
Ce qui rend confus, c’est que sur un ensemble de lois générales spirituelles qui aboutit à la sensation de malheur lorsqu’on les utilisent mal, l’Homme a développé tant de techniques, de croyances, de philosophies, d’histoires et d’opinions aboutissant à une diversité hallucinante de résultats. Chacun de ces efforts tente de récupérer ce bonheur perdu, quitte à en créer l’illusion. Mais quel genre de bonheur souhaitez-vous ? vivre une croyance, s’entourer d’un joli papier peint ou être réellement libre et avoir appris de ces lois spirituelles une fois pour toute ?
Je regrette qu’il ne soit pas ici fait mention de l’origine du mot « péché », qui signifiait en hébreu « manquer sa cible ». Ce n’est qu’au fil du temps et de mauvaises traductions et interprétations qu’il a pris le sens qu’on lui donne couramment aujourd’hui, à savoir une « faute contre la loi divine », faute qui séparerait de Dieu.
C’est en ce sens pour moi qu’un parallèle est ici intéressant, entre le péché et les aberrations ; en effet ces dernières font que l’Être manque sa cible (car il ne peut plus analyser et réagir correctement) et que dans le même temps elles l’éloignent de sa nature profonde, celle d’être spirituel, et donc, en un sens, de la divinité elle-même.
Il s’agit bien in fine plus d’un égarement que d’une faute au sens moral du terme.