Ces réactions inappropriées nous polluent la vie et conduisent inexorablement à des situations d’échec, des paroles regrettées, de mauvaises conclusions sur la vie, de la méchanceté car on souffre, et cela souvent empire ou mute en somatiques ou en drames. Pourquoi donc ?…
Les effets conséquents d’un certain engramme peuvent générer une nouvelle situation de grosse restimulation sans douleur réelle, mais suffisamment dramatique pour marquer à nouveau la personne et alimenter un peu plus sa masse mentale sur le même thème. On appelle cet événement un secondaire.
Un secondaire dans notre exemple précédent du pincement des doigts dans la porte, serait un événement dans une soirée où la personne s’appuie sans s’en rendre compte sur le bord d’une porte près des gonds, voyant soudainement cela, elle sursaute, ressent une vive douleur dans les doigts (comme un pincement), est prise de vertige par la restimulation et préfère quitter rapidement la soirée (« sort de là »). Il n’y a pas de vraie douleur mais une forte restimulation de celle-ci, c’est un secondaire, un autre événement pénible par sa restimulation d’un engramme qui s’enregistre aussi comme celui-ci dans le mental. Une perte est aussi classée comme secondaire.
Et puis il y a le lock, terme que LRH utilise pour décrire une image mentale d’une expérience sans douleur mais perturbante qui doit sa force à un engramme ou à un secondaire antérieur que cette expérience a restimulé. Par exemple, la personne voit un film avec un gros plan sur la poignée d’une porte et son mental enregistre un petit malaise passagé durant ce visionnage, abaissant probablement son appréciation de l’œuvre cinématographique.
Cette mise en série des événements avec une similitude dominante (la porte) va générer une structure dans le mental que LRH nommera chaîne d’incidents, c’est-à-dire une succession d’incidents (engrammes, secondaires et locks, dans un ordre quelconque) qui se sont produits à des intervalles de temps très variables, reliés ensemble par une similitude de sujets, de lieux, de personnages ou de perceptions. Imaginez le réseau de fausses données dans le mental que cela représente.
Et l’électromètre dans toutes ces histoires ? Tous ses incidents, avec ou sans douleurs mais avec des liens de similitudes, vont créer des réactions de l’aiguille, de la même façon que l’on a demandé à la personne pincée de se rappeler du test du pincement. L’électromètre devient l’outil par excellence pour tout enquêteur sur les traces mentales de ce réseau de pensées et d’images aberrantes de par leur obsolescence mêlées de force mentale influente.
À retenir :
Chaînes d’incidents = premier engramme + temps + secondaire + temps + lock + temps + etc.
Charge mentale = aberration comportementale et/ou somatique
Charge mentale = vu par l’électromètre